Maison des Arts et de la Culture
Depuis la violence qui a frappé le Liban entre 1975 et 1990, Beyrouth est devenue une ville-patchwork. Des tours en ruines attendent d’être démolies, de nouveaux équipements – hôtels et centres commerciaux – émergent rapidement et quelques maisons traditionnelles tentent de survivre au milieu des gravas et des échafaudages.
Le concours pour la Maison des Arts et de la Culture marque un tournant important dans l’histoire de la ville. Premier centre culturel planifié depuis le début des perturbations politique, il est le témoin du désir d’investir dans ce secteur et de réinventer la ville pour en faire une capitale contemporaine de la création.
La proposition s’appuie sur la forme iconique de « la maison » comme symbole universel d’appartenance, établissant du même coup un parallèle avec les demeures traditionnelles de la ville dont le nombre s’amenuise. Située dans un quartier au développement rapide, la Maison crée un oasis vibrant de vie au milieu des formes génériques des bâtiments modernes qui offrent des espaces flexibles pour la création. En son cœur, une maison dans la maison, un volume ouvert à tous les possibles et accessible à tous. Au centre, une scène donnant à voir aux étages qui l’entourent une place publique dédiée à l’art, à la culture et bien sûr aux visiteurs.
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